Interdisons les « thérapies de conversion » dans l’UE !

La Commission européenne a le devoir d’agir contre les thérapies de conversion et de pousser les États membres à les rendre illégales.

Actualité – 16 septembre 2020 : La Commission européenne vient de publier sa toute première stratégie pour l’égalité LGBTIQ afin d’encourager l’échange des bonnes pratiques entre Etats membres pour mettre fin aux thérapies de conversion. Faisons monter la pression pour traduire ces mots en actions aussi vite que possible.

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Les « thérapies de conversion » ont pour but de changer l’orientation sexuelle, l’identité ou l’expression de genre de leurs patients.

On ne peut qualifier ces pratiques que de torture. Ce sont les jeunes LGBT+ qui sont particulièrement exposés. Les recherches montrent que ces thérapies ont cours dans 69 pays au monde, parmi lesquelles des États membres de l’UE.

Le Parlement européen, l’ONU et toutes les grandes associations de médecins et de psychologues condamnent ces pratiques. Les scientifiques sont formels : les thérapies de conversion causent de graves souffrances physiques et psychiques.

Aujourd’hui, seules l’Allemagne, Malte et quelques régions d’Espagne les ont interdites. D’autres États membres comme la France prévoient de le faire. Cependant, puisque de nombreux États membres ne pensent pas adopter ce type de législation dans un avenir proche, la Commission européenne a la responsabilité d’agir.

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Vice-Présidente de la Commission Věra Jourová, Commissaire aux Valeurs et à la transparence, Commissaire à l’Égalité Helena Dalli et Commissaire à la Santé et sécurité alimentaire Stella Kyriakides

Les thérapies de conversion sont considérées partout comme un traitement cruel, inhumain et dégradant proche de la torture.

Prenant en considération la compétence de l’UE sur les sujets de santé publique, de libertés, de sécurité et de justice, la Commission a la responsabilité d’agir à ce sujet.

Nous vous appelons soit à lancer une proposition d’initiative visant à interdire toute forme de « thérapie » de conversion, soit à fournir une aide coordonnée aux États membres afin qu’ils fournissent des réponses juridiques adaptées à ces pratiques dangereuses.


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